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APPELEZ LE 15, MASSEZ, DÉFIBRILLEZ - 3 GESTES POUR SAUVER UNE VIE


Si vous êtes témoin d’un arrêt cardiaque, entreprenez de toute urgence les 3 gestes qui sauvent : appelez les secours, débutez immédiatement le massage cardiaque et si possible utilisez un défibrillateur. Dans tous les cas, osez !

Le pire est de ne rien faire. Vous n’avez que quelques minutes pour agir…

l'Alerte

Décrivez ce que vous avez vu et l’état de la victime (elle est inconsciente, elle ne respire pas…).

Donnez l’adresse précise du lieu où se trouve la victime.

Dites ce qui a été fait ou ce qui est en train d’être fait (victime étendue, le massage cardiaque est commencé…).

Si rien n’a été fait, suivez les consignes qui vous sont données.

Ne raccrochez pas avant que l’opérateur ne le précise.

Le 15 est un numéro gratuit ! Vous pouvez le composer à partir de n’importe quel téléphone, même si le forfait est dépassé ou bloqué.



Même si vous avez l’impression de mal effectuer le geste, continuez : mieux vaut un massage cardiaque imprécis que pas de massage cardiaque du tout.

-Allongez la victime sur le dos sur une surface dure.

-Mettez-vous à genoux contre la victime, sur le côté.

-Positionnez les mains l’une sur l’autre, un peu en dessous du milieu du thorax, les bras bien tendus.

-Appuyez de tout votre poids, bien au-dessus : ce ne sont pas les bras ni les mains qui appuient mais tout le corps.

-Ce sont des pressions fortes : enfoncez les mains de 5 à 6 cm dans la poitrine et relâchez complètement le thorax entre chaque compression.

-Effectuez les pressions sur un rythme régulier de 100 par minute, par séries de 30 compressions consécutives et 15 pour l'enfant, si possible entre chacunes des series faites des insuflations.

La défibrillation aide à sauver la vie

Cette opération se fait à l’aide d’un défibrillateur automatisé externe.

Très simple d’utilisation, cet appareil guide vocalement, étape par étape, et garantit une utilisation sans risque.

Les défibrillateurs sont disponibles dans un nombre croissant de lieux publics : centres sportifs, galeries commerciales, mairies, places du marché, pharmacies… mais également dans les entreprises, voir des grands ensambles.

Si vous disposez d’un défibrillateur automatisé externe, utilisez le immédiatement.

S’il n’y en a pas à proximité, débutez le massage cardiaque sans vous arrêter jusqu’à l’arrivée du défibrillateur et/ou des secours.

5 À 10 MINUTES POUR AGIR : POURQUOI ?

Lors d’une fibrillation ventriculaire, le cerveau souffre très rapidement : il n’est pas alimenté en oxygène car le sang ne circule plus. Au-delà de 5 minutes d’arrêt du cœur, si on ne fait rien, les lésions cérébrales commencent à être irréversibles, puis la situation s’aggrave ensuite jusqu’au décès.

Le massage cardiaque permet de relancer la circulation sanguine et donc l’oxygénation des cellules cérébrales.


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1. Qu’est-ce que le Syndrome du Bébé Secoué (SBS) ? Le Syndrome du Bébé Secoué (SBS) est un sous-ensemble des traumatismes crâniens infligés ou traumatismes crâniens non accidentels (TCNA), dans lequel c’est le secouement, seul ou associé à un impact, qui provoque le traumatisme crânio-cérébral. Les secousses en cause sont toujours violentes, produites le plus souvent par une saisie manuelle du thorax du bébé sous les aisselles. Les décélérations brutales antéro-postérieures de la tête sont responsables d’un ballottement du cerveau dans la boîte crânienne et de l’arrachement des veines ponts situées à la convexité . Ce secouement est à différencier des mouvements spontanés de la tête non maintenue d’un enfant, des secousses dues au jeu, des mouvements de consolation, ou des moyens de transports, qui ne peuvent pas être responsables des conséquences du SBS. Il survient la plupart du temps chez un nourrisson de moins de 1 an et dans 2/3 des cas de moins de 6 mois Chaque année, environ 200 enfants sont victimes, en France, de cette forme de maltraitance, mais ce chiffre reste sous-estimé du fait de l’absence fréquente de diagnostic. Une notion récente est la répétition des épisodes de secouement dans la majorité des cas. La méconnaissance du diagnostic est, comme nous l’avons dit, fréquente et expose au risque de récidive et donc de séquelles sévères persistantes ou de décès. Le coût humain et financier de ce syndrome est considérable Concernant les symptômes initiaux, une atteinte neurologique grave peut être évoquée d’emblée associant malaise grave (voire coma), apnées sévères (voire arrêt cardio-respiratoire), convulsions répétées (voire état de mal convulsif), signes d’hypertension intracrânienne aiguë, hypotonie axiale et pâleur. D’autres signes non spécifiques peuvent apparaître et égarer le diagnostic d’atteinte neurologique comme les troubles de l’alimentation, les vomissements sans fièvre ni diarrhée, les troubles du sommeil ou encore les modifications du comportement. Des lésions d’allure traumatique peuvent également être découvertes à l’examen : lésions cutanées (ecchymoses, hématomes), lésions de la sphère ORL (notamment à l’intérieur de la bouche) et/ou fractures chez un enfant non déambulant. A savoir que, dans tous les cas, les symptômes surviennent immédiatement après le secouement. Malheureusement, ces symptômes ne sont pas toujours bien décrits par la famille, ce qui conduit donc à un allongement du délai entre le secouement et la consultation. Par la suite, un bilan hospitalier clinique et paraclinique pourra mettre en évidence des lésions intracrâniennes et/ou oculaires. D’autres lésions pourront être associées : lésions des parties molles de la nuque, fractures des membres, du rachis, de la cage thoracique, du crâne ou encore comme nous l’avons dit plus haut des lésions cutanées. Les conséquences du SBS sont sévères et irréversibles. Parmi les enfants secoués, 1 sur 5 décède et, parmi ceux qui survivent, 2 sur 3 ont des séquelles permanentes à type de handicap, de paralysie. Mais le SBS peut aussi avoir des effets considérables sur le développement psychomoteur futur de l’enfant (difficultés d’apprentissage, retard à l’acquisition de la marche, troubles cognitifs, difficulté à la diction, difficultés comportementales, troubles de l’alimentation ou du sommeil, perte de la vue, surdité ou encore épilepsie)
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