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Alertez, massez défibrillez, n'hésitez pas à réaliser les gestes de secours.
par Jamann Olivier 16 décembre 2023
-Allongez la victime sur le dos sur une surface dure. -Mettez-vous à genoux contre la victime, sur le côté. -Positionnez les mains l’une sur l’autre, un peu en dessous du milieu du thorax, les bras bien tendus. -Appuyez de tout votre poids, bien au-dessus : ce ne sont pas les bras ni les mains qui appuient mais tout le corps. -Ce sont des pressions fortes : enfoncez les mains de 5 à 6 cm dans la poitrine et relâchez complètement le thorax entre chaque compression. -Effectuez les pressions sur un rythme régulier de 100 par minute, par séries de 30 compressions consécutives et 15 pour l'enfant, si possible entre chacunes des series faites des insuflations.
gestes qui sauvent
par Jamann Olivier 16 décembre 2023
gestes qui sauvent quoi faire?
formation secourisme lors du départ à la retraite
par Jamann Olivier 16 décembre 2023
Secourisme et obligation légale lors du départ à la retraite
par Jamann Olivier 16 décembre 2023
1. Qu’est-ce que le Syndrome du Bébé Secoué (SBS) ? Le Syndrome du Bébé Secoué (SBS) est un sous-ensemble des traumatismes crâniens infligés ou traumatismes crâniens non accidentels (TCNA), dans lequel c’est le secouement, seul ou associé à un impact, qui provoque le traumatisme crânio-cérébral. Les secousses en cause sont toujours violentes, produites le plus souvent par une saisie manuelle du thorax du bébé sous les aisselles. Les décélérations brutales antéro-postérieures de la tête sont responsables d’un ballottement du cerveau dans la boîte crânienne et de l’arrachement des veines ponts situées à la convexité . Ce secouement est à différencier des mouvements spontanés de la tête non maintenue d’un enfant, des secousses dues au jeu, des mouvements de consolation, ou des moyens de transports, qui ne peuvent pas être responsables des conséquences du SBS. Il survient la plupart du temps chez un nourrisson de moins de 1 an et dans 2/3 des cas de moins de 6 mois Chaque année, environ 200 enfants sont victimes, en France, de cette forme de maltraitance, mais ce chiffre reste sous-estimé du fait de l’absence fréquente de diagnostic. Une notion récente est la répétition des épisodes de secouement dans la majorité des cas. La méconnaissance du diagnostic est, comme nous l’avons dit, fréquente et expose au risque de récidive et donc de séquelles sévères persistantes ou de décès. Le coût humain et financier de ce syndrome est considérable Concernant les symptômes initiaux, une atteinte neurologique grave peut être évoquée d’emblée associant malaise grave (voire coma), apnées sévères (voire arrêt cardio-respiratoire), convulsions répétées (voire état de mal convulsif), signes d’hypertension intracrânienne aiguë, hypotonie axiale et pâleur. D’autres signes non spécifiques peuvent apparaître et égarer le diagnostic d’atteinte neurologique comme les troubles de l’alimentation, les vomissements sans fièvre ni diarrhée, les troubles du sommeil ou encore les modifications du comportement. Des lésions d’allure traumatique peuvent également être découvertes à l’examen : lésions cutanées (ecchymoses, hématomes), lésions de la sphère ORL (notamment à l’intérieur de la bouche) et/ou fractures chez un enfant non déambulant. A savoir que, dans tous les cas, les symptômes surviennent immédiatement après le secouement. Malheureusement, ces symptômes ne sont pas toujours bien décrits par la famille, ce qui conduit donc à un allongement du délai entre le secouement et la consultation. Par la suite, un bilan hospitalier clinique et paraclinique pourra mettre en évidence des lésions intracrâniennes et/ou oculaires. D’autres lésions pourront être associées : lésions des parties molles de la nuque, fractures des membres, du rachis, de la cage thoracique, du crâne ou encore comme nous l’avons dit plus haut des lésions cutanées. Les conséquences du SBS sont sévères et irréversibles. Parmi les enfants secoués, 1 sur 5 décède et, parmi ceux qui survivent, 2 sur 3 ont des séquelles permanentes à type de handicap, de paralysie. Mais le SBS peut aussi avoir des effets considérables sur le développement psychomoteur futur de l’enfant (difficultés d’apprentissage, retard à l’acquisition de la marche, troubles cognitifs, difficulté à la diction, difficultés comportementales, troubles de l’alimentation ou du sommeil, perte de la vue, surdité ou encore épilepsie)
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